Edito politique n° 296 – Manuel Valls, Léa Salamé, Lydia Guirous, Emmanuel Macron, Alain Juppé …

La semaine politique sous tous les angles

Quand les journalistes sont butés !

Manuel Valls était samedi soir l'invité de  «On n'est pas couché», et sur l’heure passée en face à face, la journaliste Léa Salamé n’a eu de cesse de venir, revenir et continuer sur le sujet de la déchéance de nationalité, avec obcession, tant et si bien, que le reste de la politique, chômage, politique intérieure, finances … sont quasi passés à la trappe.

Alors que pour la première fois un premier ministre était dans une émission avec du temps, cette journaliste a fait rater pour les citoyens que nous sommes un débat qui aurait pu être intéressant pour pousser l’hôte de Matignon dans des retranchements sur des faits d’actualités variés.

Léa Salamé a reçu il y a peu le prix de « Meilleure intervieweuse de l'année 2015 », dans ce cas de figure, elle aurait pu recevoir celui du « je n’ai qu’une question » … dommage, de ce fait, Yann Moix a été quelque peu squizzé, alors que venant en dehors du sérail journalistique ses questions auraient pu être plus en adéquation avec les citoyens.

Comme déjà dit dans les éditos précédents, la déchéance de nationalité ne sert pas à grand-chose, mais de là à en faire le thème récurent de l’interview, cela en a fait un ratage de cet entretien.

L’intervention « coup de gueule » de Jérémy Ferrari à Manuel Valls au sujet de la guerre au terrorisme, n’a pas apporté grand-chose, sauf un effet de buzz dans les médias sur l’humoriste, parfois il faut savoir se taire, n’est pas Guy Bedos qui veut.

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Vent de révolte chez Les Républicains contre Nicolas Sarkozy

Lydia Guirous, nommée porte-parole des Républicains puis congédiée six mois plus tard pour avoir commis quelques impairs. Nommée déléguée aux nouveaux adhérents, a  sèchement refusé l'offre, affirmant ne pas vouloir brader ses idées pour un poste.

Gérald Darmanin, maire de Tourcoing dénonce la ligne ultra-droitière.

Il faut un équilibre entre l’autorité et le social, entre la fermeté et la solidarité.

Hervé Mariton, député de la Drôme

Le meilleur service que Nicolas Sarkozy puisse rendre à sa famille politique, c'est de ne pas être candidat aux primaires.

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Jean-Christophe Cambadélis premier secrétaire du Parti socialiste, a fait une belle erreur en qualifiant Alain Juppé de :

Arrière grand-père et cheval de retour.

Décidemment, ce n’est pas l’intellect qui gère le PS, quand on tient de tels propos, c’est un manque de sang-froid, il devrait se souvenir avant de parler que Jospin a très mal joué en 2012 en traitant Chirac de « vieux et fatigué ».

Même s’il a fait son mea culpa, on ne peut pas dire qu’au poste où il est, c’est réellement pardonnable.

Pour info … ils n’ont que 6 ans d’écart !

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Chez Les Républicains, le député Patrice Martin-Lalande et une douzaine de ses collègues, désirent que le mot « Internet » soit banni de la langue française pour devenir … « l’internet ».

Il a déposé un amendement en ce sens.

Joli programme pour le parti de Nicolas Sarkozy … certains élus n’ont vraiment rien à faire … qu’ils réflechissent plutôt à l’avenir du pays !

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En bref …

Les dates de la primaire à droite pour 2017 seront le 20 et 27 novembre prochains, a indiqué le député Les Républicains Thierry Solère, responsable de l'organisation de ce scrutin.

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Emmanuel Macron a fait savoir à maintes reprises qu'il était davantage attaché à ses convictions qu'à son fauteuil … ce qui pourrait l’amener à claquer la porte car en coulisses, un bras de fer est engagé entre Bercy et Matignon et l’Elysée laisse faire.

Comme quoi, quand le modernisme frappe à la porte, ça dérange les personnages « établis » pour leurs ambitions … ce départ serait dommageable !

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Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd'hui en France, à droite, c'est Alain Juppé qui permettrait une victoire de la droite à la présidentielle de 2017, à gauche, ce serait Emmanuel Macron.

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Rendez-vous politique … au prochain édito …

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