Coup de cœur et de gueule … maltraitance animale … STOP !

Après l’Assemblée Nationale, c’est le Sénat qui a adopté la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale …

Enfin !

Mesures validées :

. Certificat d’engagement et de connaissance, cession de l’animal 7 jours après la délivrance du certificat

. Fin des animaux sauvages dans les cirques dans un délai de 7 ans

. Fin des spectacles de dauphins et otaries dans un délai de 5 ans

. Interdiction de la vente des chiens et chats en animalerie dès 2024

. Interdiction, immédiate, des manèges/carrousels à poneys dans les foires …

. Interdiction, immédiate, des élevages de visons et autres animaux élevés spécifiquement pour leur fourrure.

. Interdiction des montreurs d’ours et de loups sous 2 ans

. Les actes de cruauté seront punis de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende (contre 2 ans et 30 000 € actuellement), si l’acte a entrainé la mort la peine est portée à 5 ans et 75 000 € d’amende

(encore va-t-il falloir que les tribunaux appliquent cette décision, quand on voit que la loi de base donne peu de condamnations sévères).

. Sensibilisation au respect des animaux de compagnie dans le programme de l’enseignement primaire, les collèges et lycées…

Historique

Depuis la loi Grammont en 1850, voté sous les moqueries, qui interdisait la maltraitance animale en public, la législation française a peu à peu évolué, comme les mentalités.

Le général Jacques Delmas de Grammont, député de la IIe République, révolté par les souffrances endurées par les chevaux de guerre et par les bêtes martyrisées par les cochers, veut alors faire interdire toute cruauté envers les animaux domestiques.

Le Royaume-Uni a déjà depuis longtemps interdit la maltraitance du bétail (1822) tout comme les combats d’animaux (1835).

En France, la SPA a été créée en 1845.

Liens

SPA

Fondation Brigitte Bardot

Les crevettes, poulpes, homards … peuvent ressentir du plaisir ou de la douleur en effet, certains invertébrés seraient capables de ressentir des sentiments de joie, d’excitation, de faim ou de soif.

Les chercheurs recommandent de ne plus utiliser certaines techniques d’abattage, telles que le démembrement vivant. Ils souhaitent également que les particuliers non qualifiés ne puissent plus se procurer de crabes vivants.

Comme le rappelle Slate, plusieurs pays, dont la Suisse et la Nouvelle-Zélande, ont d’ores et déjà interdit l’ébouillantage vivant des crustacés.

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