Galerie ... Joe Dallesandro – la star du cinéma underground
Joe Dallesandro est une véritable icône de l’underground, il a marqué de son empreinte le cinéma d’auteur.
Né à Pensacola en Floride, il a eu une partie de sa jeunesse agitée, il a fui au Mexique avec un amant, s’est prostitué, travaillé comme acteur porno …
Dans une interview il dira plus tard :
Je voulais juste prendre soin de moi.
Un jour, de retour à New-York, l’année de ses 18 ans il est découvert par Andy Warhol qui est littéralement fasciné par le corps du jeune homme.
Sa découpe sculpturale va inspirer nombre de réalisateur qui le filmeront le plus souvent nu, faisant de lui un sex-symbol du fameux cinéma underground.
On le verra dans :
The Loves of Ondine d'Andy Warhol et Paul Morrissey, puis dans Flesh, Trash, Heat… de Paul Morrissey, dans San Diego Surf, Lonesome Cowboys … d'Andy Warhol et bien d’autres réalisateurs.
Le New York Times écrira :
Son physique est si magnifique que les hommes et les femmes deviennent déconnectés quand ils le voient.
Puis il quitte l’underground pour un cinéma plus ouvert, on le verra dans :
De la chair pour Frankenstein, Du sang pour Dracula, Donna è bello …
Avec de grands réalisateurs pour :
Cotton Club de Francis Ford Coppola, L’anglais de Steven Soderbergh, Black Moonde Louis Malle, Merry-Go-Round de Jacques Rivette …
Mais il est transcendé dans Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg où il a pour partenaire Jane Birkin.
Distinctions
2009 . Teddy Award au Festival international du film de Berlin pour sa contribution à une meilleure acceptation des styles de vie et de la culture LGBT.
2012 . En France il est nommé « chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres ».
Pour l’anecdote, c’est lui qui est sur la pochette des Rolling Stones pour l’album Sticky Fingers.
Joe Dallesandro aura promené nonchalamment son charisme sans vraiment chercher à faire une carrière, mais le cinéma l’aura photographié sans tabou pour l’éternité, et il y promène maintenant sa silhouette en dilettante.
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