Edito politique n° 257 – Alain Juppé, Manuel Valls, Cécile Duflot, François de Rugy, Julien Dray, Benoît Hamon ...

La semaine politique sous tous les angles

Départementales – une quatrième gifle pour la gauche

Une nouvelle défaite de la gauche qui se résume en quatre gifles :

municipales, européennes, sénatoriales et départementales.

Si Manuel Valls a accusé la dispersion de la gauche pour expliquer ce nouveau revers, il ne faut pas oublier un vote de protestation par rapport à la politique nationale, mais aussi un matraquage médiatique du FN.

Pour le futur, si la gauche veut exister, il faut absolument qu’elle se rassemble et fasse fî des empêcheurs de tourner en rond comme Jean-Luc Mélenchon ou Cécile Duflot.

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Benoît Hamon a estimé que la défaite de son camp aux départementales, était :

Un malentendu entre le peuple et le gouvernement ... mais aussi la dispersion, division de la gauche.

Je soutiens la majorité, j'y appartiens, mais je souhaite qu'on tire les leçons de cet échec.

Il faut un retour à l'audace économique et sociale, on s'est laissé submerger par une forme de conservatisme.

L’analyse est bonne, mais, jouer dans un camp (celui des frondeurs), contre son propre camp n’est pas une démarche positive !

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Julien Dray, proche de François Hollande :

Le PS est à refonder totalement.

C’est peut être bien lui qui a raison, mais refonder totalement c’est aussi changer les têtes qui sont trop dans le consensuel, de la tête du PS, à celle de l’Assemblée Nationale.

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François de Rugy - co-président du groupe écologiste à l'Assemblée :

Les différentes composantes de la gauche doivent dresser une feuille de route pour retrouver la voie du rassemblement.

La gauche, qu'elle soit socialiste, Front de Gauche, écologiste, perd ces élections.

Barbara Pompili et lui sont les têtes lucides des écologistes, pas des agités qui ne visent  qu’une chose, être candidats à la présidentielle, sachant que ce sera un échec déjà programmé.

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Guillaume Lambert, directeur de la campagne et aujourd'hui préfet de Lozère, le député UMP Philippe Briand, qui en était trésorier, et l'avocat de l'UMP Philippe Blanchetier sont les trois responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 qui ont été placés en garde à vue dans l'enquête Bygmalion sur un système présumé de fausses factures.

Nicolas Sarkozy a aussi été interrogé par les juges financiers parisiens dans une autre affaire, celle des pénalités qui lui avaient été infligées après l'invalidation de ses comptes de campagne lors de la présidentielle mais qui avaient été réglées par l'UMP, il est ressorti de cette rencontre en tant que « témoin assisté ».

Il y a fort à penser que l’actualité judiciaire nous réserve encore bien des rebondissements dans ces affaires qui sont pire qu’une pelotte de fils emmêlés.

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Europe Écologie-Les Verts a déposé une réclamation auprès du CSA à la suite de l’émission Le Grand Rendez-vous, à laquelle a participé la députée écologiste Cécile Duflot en mars au motif qu’on lui aurait coupé la parole … 140 fois.

Si on lui à coupé 140 fois la parole c'est qu'elle a parlé 140 fois c'est déjà pas mal, Duflot c’est comme Mélenchon ou Le Pen, toujours à se plaindre de l’attitude des médias.

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Les dérapages de Jean-Marie Le Pen sur la Seconde guerre mondiale ne font pas officiellement qu'embarrasser la présidente du FN, ils pourraient avoir des conséquences aux régionales de décembre où Marine le Pen espèrerai conquérir une ou deux régions.

Est-ce le côté provocateur perpétuel qui entrave, toujours est-il que Marine Le Pen n'est toujours pas parvenu à constituer un groupe au Parlement européen.

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Les brèves

Né à Montauban en 1945, Daniel Cohn-Bendit veut demander la nationalité française, expliquant se sentir à la fois «Allemand et Français».

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Alain Juppé a bien fait rire à Sciences Po Bordeaux, ce qui n’a pas dû être le cas au siège de l'UMP à Paris, particulièrement dans le bureau de Sarkozy.

Interrogé par des étudiants sur le nom qu'il donnerait au chien qu'il recevrait s'il était élu président de la République, le maire de Bordeaux a répondu :

Je ne sais pas… Nico?.

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Autre bataille de personne de Nicolas Sarkozy, c’est celle avec François Fillon.

Dernier épisode en date : le patron de l'UMP a décidé que la présentation de l'organisation de la primaire aurait lieu ce mardi 7 avril, et non plus le 14, alors que Fillon  avait prévenu qu'il ne pourrait être présent le 7.

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Rendez-vous politique … au prochain édito …

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